Yetiyôpya-ou-Afäriqara

JAÑ AMHARA: NKÔNG-MEKAK AKOM II, UNE FONDATION DU DEJAZMATCH NSIM BIYOO BI MÔTÔ EN 1870.

Nkông-Mekak Akom2, un des villages grands centres de rassemblement des peuples de la cellule Ye-Mfek ou Ésaa-Mendik ou encore Ébè-Yèn (Bafoussam-chefferie) de l'arrondissement d'Akom II, département de l'Océan, région du Sud, État du Cameroun, couronne impériale du Ye-Itiyôpya.

Nkông-Mekak est une chefferie traditionnelle de 3ème degré qui fait partie de la chefferie supérieure de 2ème degré du Bulu-Centre de l'Océan, une chefferie dont les villages sont à la fois dans l'arrondissement d'Akom 2 et à la fois dans l'arrondissement de Niété, tous les deux unités administratives sont des unités administratives du département de l'Océan.

Nkông-Mekak c'est aussi la porte d'entrée de l'église presbytérienne Américaine dans le grand hinterland de la région administrative du Sud, car c'est ici que le très regretté pasteur Dr Adolphus Clemens Good dès 1882 va construit la première chapelle presbytérienne Américaine dans l'hinterland de la région du Sud, venant tout droit de Grand-Batanga sur la côte Atlantique de la région du Sud.

Nkông-Mekak d'après le révérend Éfanden Philémon auteur du livre " Histoires et chroniques d’une tribu bulu du Sud-Cameroun " explique au chapitre II explique la fondation de l'actuel village Nkông-Mekak par le dejazmatch (francisé Général) Nsim Biyoo en expliquant que le dejazmatch Nsim Biyoo après avoir expulsé les rassemblements des peuples des comités Ngümbô'ô 2, et Makaa-Ésii (Reer-Roobleh) ou Fang Afäri des territoires actuels des arrondissements d'Akom II et de Niété, les forçant à s'échapper les uns vers Lolodorf et Bipindi, les autres vers Kribi et Campo; il installa d'abord une partie des peuples de la cellule Ye-Mfek ou Ésaa-Mendik Ébem-Mvôk qui est l'actuel siège de la chefferie supérieure de 2ème degré de groupement Bulu-Centre du département de l'Océan, il resta lui-même à Nkôtô-Oveng l'arrière-garde des peuples Yemeyema'a du département de l'Océan. La mère du Dejazmatch Nsim Biyo'o était une fille Ye-Ésôkè (Ye-Ésôk) de l'actuel village Mbông-Yesôk de la communauté urbaine d'Ébolowa. alors un jour, les frères de Bindjeme bi ze Akumba,

Mbita Meya et Ava Meya se rendirent à la chasse dans

une partie de la brousse appelée Dang, en contournant la

localité de Nné-Meyong ou Ango Zo'o s’était installé et

avait décrété une interdiction formelle de passage à tout

individu allogène des lieux, surtout dans son village sous peine de mort ou de sévices corporels. De ce fait, le passage obligé qui existait à Nné-Meyong était celui que ce monarque avait ouvert au milieu du corps de-garde (Aba), ce qui de manière évidente, lui permettait de contrôler facilement l’identité de tous les passants. Lorsque Mbita Meya (qui s’appelait aussi Okumiè) et son frère Ava Meya rentrèrent de leur partie de chasse de Dang, ils vinrent dire à leur neveu Nsim Biyo'o qu’ils avaient vu un endroit magnifique où il serait intéressant d’établir un village. Notons au passage que Nsim Biyô'ô à cette époque était encore établi à Nkôtô-Oveng Ébolowa, malgré que le reste des membre de la cellule Ésaa-Mendik ou Ye-Mfek étaient déjà établis à Ébém-Mvôk et Akôm II Centre par exemple, lui il était encore basé dans leur ancien village de Nkôtô-Oveng à Ébolowa.

L’idée de partir de Nkôtôveng qui est l'actuel village

Aloum captiva au Dejazmatch Nsim Biyoo sous les conseils de ses oncles maternels et, lorsqu’ils arrivèrent à Nnemeyong chez Ango Zoo, ce dernier manifesta de l’hostilité pour son

passage. le Dejazmatch Nsim Biyô'ô fit comprendre à son interlocute que son attitude était ridicule car la population qui l’accompagnait avait un effectif très important puisqu’on y trouve des d'autres peuple Baarè-Tchamba c'est-à-dire dynastie Wa'a-Éla-Ashama (le grand ensemble Reer-Naanga ou Naanga Füta) comme les Ye-Ésôkè, les Ndông (ou Ndôngaa), YESOK, les Ye-Mbông'Ngôk (une cellule Yemeyema) et les Ye-Mfek (une autre cellule Yemeyema'a ). Les Ye-Mbông'Ngôk étaient représenté dans la délégation par le rassemblement Ésaa-Ngôk, tandis que les Ésaa-Mendik ou Ye-Mfek étaient représenté par le rassemblement Ésaa-Menyüm.

Après des palabres le Tsi-Mfú'ú (francisé chef supérieur) Angô Zô'ô de Nné-Meyông Ésaa-Mendik (Ye-Mfek) d'Akôm II leur céda le passage. Après avoir traversé la rivière Kiènkè (ou Tyengue) ou à Akom II Centre, Mbita Meya, Bidjeme bi Ze Akumba et Ava Meya indiquèrent au Dejazmatch Nsim Biyô'ô le lieu qu’ils ont retenu pour s’installer. Cet espace était limité au nord et au sud par la grande rivière rivière Kienké. L’endroit présentait aussi uneparticularité car il était parsemé d’une longue file d’arbustes appelés Mekak. Le dejazmatch Nsim Biyô'ô apprécia le site et lui attribua le nom Nkông-Mekak.

Étant donné le nombre élevé de populations qui faisaient

partie de son expédition, ils occupèrent du terrain au-delà de

la limite sud de la rivière Kienké et s’installèrent aussi à

Nlô-Môtô ou Mbita et son frère Ava avaient trouvé un

crâne humain lorsqu’ils sont allés à la chasse et donnèrent

ainsi à cet endroit ce nom éponyme.

Nous sommes ici en 1870 d'après le grand livre " Origines et Peregrinations successives de la Race N'Gumba " qui en retraçant les événements de la guerre de dispute d'occupation des terres actuelle des communes d'Akom 2 et de Niété entre les Reer-Yiimaa (ou Yemeyema'a) et les Ngümbô'ô II conduisent par le Tsi-Mfú'ú Ntônga Nziú soutenus par une fraction des Reer-Robleh ou Ye-Mendimi (Fang), signa un traité de paix avec le Tsi-Mfú'ú Bikim bi Ngoro le fondateur de l'actuelle chefferie Bassa de Bipindi, pour l'installation des fractions Ngümbô'ô II et Fang ou Ye-Mendimi (Makaa-Ésii) à Bipindi et à Lolodorf; en remontant l'arbre généalogie patriarcale du Tsi-Mfú'ú Bikim bi Ngôrô jusqu'au Dejazmatch Manguèlè ma Yoko on tombe en 1870.

Ceci dit Nkông-Mekak a été fondé par le dejazmatch Nsim Biyô'ô en 1870.

À suivre.