JAÑ AMHARA: LA NATION NTÜMÜ MISE À NU (DAMOT / DM'T):
JAÑ AMHARA: LA NATION NTÜMÜ MISE À NU (DAMOT / DM'T):
Introduction: Une image du rond-point Total de la ville de Mfë'ë-Asaam (germanisé Bafusam et francisé Bafoussam) la capitale administrative et politique de la région administrative de l'Ouest, dans le grand " Grassfields " Camerounais le pays " Ntümü " & " Mbongaa Yessam " ou union entre les royaume du Damot (DM'T) et Abyssinie (Habesha).
Nous sommes ici en république du Cameroun, conseil de la couronne impériale d'Éthiopie.
I- BRÈVE IDENTIFICATION DU PEUPLE " NTÜMÜ " (OU " TÜMÜ ").
Les archives de l'Éthiopie métropolitaine nous permettent avec exactitude non seulement de mieux comprendre le livre " Dulu Bôn b'Afri Kara " mais aussi la vraie identité généalogique des pères fondateurs de nos dynasties lignagères et royaumes.
Les éclaircissements que nous avons dans les multiples chroniques, annales, documents, brochures, livres, manuscrits et encyclopédies dans les archives de l'Éthiopie métropolitaine nous ont permis de comprendre l'anthropologie de nos peuples.
Sans aller très loin en profondeur dans les chroniques et livres des archives de l'Éthiopie métropolitaine, restons avant tout au Cameroun où trois livres nous permettent d'identifier les dynasties lignagères de notre sous-région qui sont à la base de la nation " Ntumu " ou " Tumu ".
I1- " Ntümü " se lon " Dulu Bôn b'Afri Kara ":
Livre " Dulu Bôn b'Afri Kara " d'Ondua Éngutu, chapitre X page 16, cite Nkubè Môtô le véritable représentant du Ntumu dans la liturgie des Ékañ-Nna d'après l'Ojamboa, Nkubè Môtô ici est Nkulu Bè Môtô le père de Melo me Nkulu le fondateur de la dynastie royale Olô Bè ou Olô Mbi dont le vrai nom est Môtô Oloomè ou Môtô Élaamè en abrégé Ololomè (Olombé pour d'autres). Ici c'est le premier indice de l'identification de la nation Ntumu au sens propre du terme.
- Toujours dans le même livre au chapitre XVII pages 30 à 31, dans le conflit qui oppose les descendants de Ntüm Afäri (Ntüm lignage au sens propre du terme) et ceux de Fañ Afäri où Makaa ma Ésiis au sujet de l'héritage du patriarche Mabi alias " Mvae ", Émvaane Melô est cité ici comme le fils de Ntümu qui défend l'héritage et les biens des Ntümu.
Une fois encore nous remarquons que c'est toujours la descendance de Môtô Ntüm qui est présenté en premier comme les Ntüm Afri c'est-à-dire des Ntumu au sens propre du terme.
I2- " Ntümü " d'après le livre " Origines et Peregrinations successives de la race N'Goumba ":
laissons un peu le livre " Dulu Bôn be Afri Kara " qui est pratiquement la réplique parfaite de l'encyclopédie " Kebra Nasgast " et prenons un livre ordinaire autre à savoir: " Origines et Pérégrinations Successives de la Race Ngümba " écrit en 1922, au chapitre I page 4, dans la narration historique de la genèse des actuels lignages et clans qui composent le grand ensemble dit " Fang-Ngümba-Mvae " où " Makaa-Mapfüer-Mabi " il est dit que l'ancêtre des branches dites Mapfüer avait pour nom Ntü'ü.
Alors en continuant notre examen sur la descendance génétique de Ntü'ü on tombe une fois de plus dans la grande dynastie royale Môtô Ntüm de par sa descendance Maluo ou Melo ou encore Olô, d'où on a Olô Mbi ou Olô Bè ou encore Olô-Élaamè qui devient aussi Môtô Élaami la dynastie fondatrice du royaume métropolitain du Damot (Nda-Môtô). Et un peu plus loin dans cette même dynastie que nous donne le livre on a Nti comme chef de famille des Sa-Nziü ou Ésa-Zué (Ésa-Nzô) sans aucun problème.
I3- Identification du personnage " Ntü'ü " le fondateur de la confrérie Ngümbô'ô ou Ngümbü'ür (Mvümbô'ô) depuis les archives de l'Éthiopie métropolitaine:
Le patriarche Mapfuer de son vrai nom Masaama " Mafuud " (Mesaame " Mekuuk ") est appelé ici Ntü'ü dans le livre " Peregrination Successives de la Race N'Goumba " il est d'après les chroniques des archives de l'Éthiopie métropolitaine d'Addis-Abäba le fondateur de la confrérie Mbvümbô'ô ou Ngümbô'ô (germanisé Ngumba) , ce qui est exact car c'est effectivement le patriarche Éhingaal " Ngümbü'ü I ", Anda le fils du patriarche Anda Awumaa Édandé qui est le fondateur de la confrérie " Ngümbô'ô " qui se divise en trois sous-sections d'après l'encyclopédie " Somali clans " de James Dahl que nous retrouvons aux archives nationales de l'Éthiopie métropolitaine d'Addis-Abäba, le livre " Peoples of the Horn of Africa (Somali, Afar and Saho) " d'I.M. Lewis que nous retrouvons dans les mêmes archives le confirme aussi.
Le site web " Abtirsi. Com " de l'historien et anthropologue James Dahl, nous permet d'identifier la famille exacte ou lignage du patriarche Éhingaal ou Éyingaa " Ngümbô'ô ! " Anda le fondateur de la première sous-section de la confrérie " Ngümbô'ô et le père fondateur même de cette confrérie en remontant scrupuleusement sa généalogie patriarcale, nous atteignons Muusa Arrey (Nsaa Arrey pour d'autres) via Saala " Tuurwaa " Muusi (ou Saala " Tuurwaa " Muusa Arrey.
et maintenant en remontant la généalogie patriarcale du patriarche Muusa Arrey, nous tombons plus haut sur le patriarche Émaane'Éyele " Ngaa'Zaa'Ajik " Asaam qui est le père fondateur de la sous dynastie Abbaa-Ngaazajik ou Mbongaa (anglicisé Habar Garxajis) une des trois composantes qui forment la dynastie lignagère Yessam ou " Reer-Ishaaq " de la fédération Maqorrah ma Amhara en abrégé " Mäqôra " ou " Maqôta ", qui sont une fédération de la confédération Bekôkô ou Bakôkô. La confédération Bakôkô forme avec la confédération Mebuunu ou Mboono la nation Abesi ou Habeshi ou Habasha (francisé Abyssinie), c'est la nation Axumite au sens propre du terme et qui a pour nom royal Asô'ô Naanga ou Asô'ô Ntüm.
Alors ici au niveau de Mussa Arrey nous avons le lignage " Ti-Ngaa " ou " Tsi-Ngaa " (germanisé " Tsinga ") qui est une composante Ngoé et les Ngoé sont une des trois composantes qui forment la sous dynastie lignagère Mbongaa comme nous venons de le voir.
Toujours dans la même encyclopédie " Somali clan " de James Dahl, il est dit que, la mère des Tsingaa était la fille du patriarche Yekonzôk alias Yebekôlô, et en cherchant la généalogie exacte des Yekonzôk nous tombons directement les Ésa-Zué ou Sa-Nziü (Ésa-Nzô) qui sont une composante Mengo me Mbo'Zô'ô des Mbo une des trois fédérations qui forment la nation Ntümü, la nation qui a pour royaume métropolitain le " Nda-Môtô " (anglicisé respectivement "Damot " et " Dm 't) avec sa dynastie royale Môtô Ntüm.
Ceci dit que, le fondateur de la confrérie Ngümbô'ô est appelé "Ntümü " en raison de sa maman et non de son père.
I4- " Ntümü " d'après " Peuples et Culture de l'Adamaoua (Cameroun):
Livre " Peuples et cultures de l'Adamaoua (Cameroun) d'Hermenegida Adala chapitre I page 154, explique l'origine du toponyme et patronyme " Ntumu " ou " Tumu " en se référant avant tout sur l'origine du nom " Tikar " et explique que le nom Tikar est une déformation des mots " Ti ja Kala " de la langue des Mbüm (Mbom ou Bom) que le chef de famille Mbum lança à l'un de ses fils qui avait commis l'inceste dans la famille en couchant avec l'une de ses soeurs; et qu'après cet événement ce fils Mbum avec une partie de la famille abandonna leur village " Rifuum " (" Bifuum ") et partir loin du village en pays " Tumu " sur les rives des fleuves Mbam et Noun. Ces Mbum reçurent le sobriquet de " Ti Ja Kaala " qui deviendra plus tard Tikar.
Dans leur nouveau pays des rives du Mbam et du Noun ils soumirent les " Tumu " avec lesquels ils finirent par former des colonies (baptisée chefferie).
Alors nous en examinant les résultats des travaux d'Eldrige Mohammadou sur les origines et la composition exactes des peuples dits " Barè-Tchamba " (une déformation des patronymes " Baari & Ashama " (Baari & Walashama), nous retenons son explication sur l'étymologie Tikar qui est une mauvaise transcription du nom " Ti-Ngaa " ou " Tsi-Ngaa ".
Sachant que Tikar vient du nom Ti-Ngaa ou Tsi-Ngaa, nous sommes allé plus loin pour voir la vraie généalogie de Ti-Ngaa.
Premièrement nous devons déjà comprendre que le terme " Gaa "ou " Ngaa " dans les langues Éthiopiennes comme l'Atiisi (Ati) signifie " témoin " et l'on l'utilise comme préfixe et suffixe juste sur un nom pour signaler les fonctions que le lignage en question a dans l'administration dans un territoire donné, ainsi Tsi-Ngaa ou Ti-Ngaa ou même encore Ngaa-Tsi veut tout simplement nous faire comprendre que Ti est le juge dans la famille Mbum (par exemple), Tsi-Ngaa.
Le terme " Ti ja Kaala " est une déformation du sobriquet " Ti Éja Ngaala " ou " Nti Édjiang Ngaala " et qui est aussi " Ayaa-Ada-Ngaala " en abrégé " Ayaa Qôta " ou " Éda Qôta ".
Toujours dans nos recherches les archives de l'Éthiopie métropolitaine nous donnent avec exactitude la vraie généalogie ascendante des Ti qui avec l'expression " Ti ja Kala " que nous avons vu plus haut nous renvois même déjà à sa généalogie: Ti où Nti est le fils Bom ou Bum (Mbum) qui est en réalité le fondateur des Ésa-Bongo une composante Dibuum ou Mebuum comme nous les vérons un peu plus bas.
Mbum ou Bum où Bom donne les Ésa-Bongo (Ndog-Bong) une composante Dibuum ou Mebuum ou Mbuum.
Les Dibuum sont à la fois des Ayaa-Ada-Ngaala ou Ayaa-Qôta (Édja Qôta) de par leur mère, une fille Ayaa-Ada-Ngaala qui sont à leur tour des Abbaa-Ngaazajik ou Bah-Ngaa ou Mbongaa (Bó'Ngaa) une des trois composantes qui forment les Yessam ou Reer-Ishaaq. Les Yessam sont à leur tour une composante de la dynastie Walashama qui est elle-même Maqôta les descendants du patriarche Qôta Mekômô Bekôkô, une des sept composantes qui forment les Bekôkô ou Bakôkô.
Et maintenant sur le plan patriarcal les Mbum ou Dibuum sont des Ésa-Zué ou Sa-Nziü ou Ésa-Nzô ici nous retrouvons les Ntumu lignagère ou Ntümü au sens propre du terme.
I5- " Ntumu " d'après Curt Von Morgen (1890) & Thörbecke (1913):
D'après les premiers explorateurs (espions) Allemands Curt Von Morgen en 1890 suivis après par Thorbecke en 1913, le pays que nous appelons aujourd'hui au Cameroun par le toponyme " Grassfields " (Grafis ou Ngèlafis) étaient appelé "Tumu " par ses propres habitants et "Tümü " vient du terme " Tüm "ou " Ntüm " qui donne par la suite le toponyme et patronyme Ntumu.
I5.1- Coup d'oeil sur les " Ntümü " du " Grassfield " du Cameroun ou les " Ntümü " de la rive droite de la Sanaga du Cameroun:
En jetant très rapidement la composition des lignages dans ce pays " Ntümü " ou le "Grassfields " Camerounais on retrouve deux types de population, les " Ntumu " proprement dit et les " Dibuum " avec leur lignage " Ti-Ngaa " (germanisé Tikar). Les lignages sont les mêmes, les Môtô Ntüm ou Damot (Ntumu) et les Dibuum ou Yemeyema'a ou Ésa-Suun et ceci depuis Kumbo dans la région administrative du Nord-Ouest jusqu'à Kèkèm et Tonga dans la région administrative de l'Ouest.
Ce même peuplement pénétre la zone forestière Camerounaise surtout le nord du département du Nkam et l'ensemble du Grand Moungo est plus loin au niveau du bassin du Ntem dans la région administrative du Sud (Cameroun), dans la province du Woleu-Ntem (Gabon) et dans les provinces du Wele-Nsas (une partie), Kyè-Ntem et Littoral en Guinée-Équatoriale.
Ici le Ntumu lignage ou nation est parfaitement identifié, on le savait depuis mais on voulait encore d'autres éléments scientifiques comme les chroniques, manuscrits, registres, documents, brochures, annales, livres, encyclopédies etc. des archives nationales de l'Éthiopie métropolitaine pour avoir toute la certitude que nous ne nous sommes pas trompé.
Les maisons des dynasties lignagères Bakôkô (Bekôkô be Ngbwa) et Mebuunu ou Mboono (Mebuunu me Ngbwa) sont souvent cités comme un Ntumu juste au niveau des colonies militaires de la sous-région car sur les territoires dits " Ntumu " au Cameroun et dans la sous-région (Gabon et Guinée équatoriale), les deux ensembles forment généralement les mêmes chefferies ou colonies militaires.
II- LISTE DES LIGNAGES OÙ SOUS-DYNASTIES ROYALES NTUMU (TUMU (DAMOT)):
II.A- YEMVAN (YEHA)
(anglicisé Yeha): C'est le lignage qui a la charge du commandement chez les Ntümü.
II.B- AMBÔ (MBO):
Ils se composent des groupes suivants:
B1- Les Yemvang ou Mbang qui regroupent:
B1.1- Les Yensô ou Bansô,
B1.2- Les Omvang ou Mbango,
B1.3- Les Yemejit ou A'ang,
B1.4- Les Ésa-Obam ou Sa-Bama,
B2. Les Mangô'ô ou Ngock:
Ils regroupent:
B2.1- Les Nkunda ou Mokunda qui sont:
B2.1.1- Les Yemesômô,
B2.1.2- Les Yezüm,
B2.1.3- Les Yesôk, (Ndog-Besol)
B2.1.4- Les Yebisôb (Badjob)
B2.2- Les Mangô'ô ou Ngock.
Ils regroupent trois sous-groupent à savoir: Les Ésadumango et les et les Ésazué ou Ésazoé ou Ésanzô.
B2.2.1- Les Ésadümango:
Ils se composent des sous-groupes suivants:
B2.2.1.1- Les Dümü: Les Dümü regroupent:
B2.2.1.1.1- Les Yemevong,
B2.2.1.1.2- Les Zômô,
B2.2.1.1.3- Les Fông / Pongo.
B2.2.1.2 - Les Ésabok ou Obock ou Yengan:
Ils qui regroupent::
B2.2.1.2.1- Les Ésamvok,
B2.2.1.2.2- Les Ésansô,
B2.2.1.2.3- Les Ésamvü
B2.3- Les Ésa-Zué ou Ésa-Nzô (Badjué/Ndog-Ndjué):
ils regrouent:
B2.3.1- Les Yébaé:
Ils se composent des sous ensembles suivants:
B2.3.1.1- Les Ésabaé (Ésabègn),
B2.3.1.2- Les Akümütü ils regroupent:
B2.3.1.2.1- Les Ésangi (Asangi / Ésanji),
B2.3.1.2.2- Les Ésndjué,
B2.3.1.2.3- Les Ésibem,
B2.3.1.2.4- Les Ébitooh,
B2.3.2- Les Nti ou Tsinga (Batié):
Il se composent de deux lignages à savoir:
B2.3.2.1- Les Yemveng be Zué Bäti (Balemveng pour d'autres),
B2.3.2.2- Les Ésakôm ou Akôm.
B2,3.3- Les Yemvak:
Ils se composent aussi que de deux lignages:
B2.3.3.1- Les Ésamvak,
B2.3.3.2- Les Ésatop ou Ébitoh ou Foto.
B2.3.4- Les Yétotaan ou Étuudi:
Nous allons y revenir sur la composition exacte des Étuudi.
B2.3.5- Les Basèsa (Ambo Ésèsa):
D'après le livre " Dulu Bôn be Afri Kara " sont compté comme lignages Basèsa ou Ambo Ésèsa les lignages suivants:
B2.3.5.1- Les Ésasim ou Ndog-Nsimbi,
B2.3.5.2- Les Ésisis (ou Ndog-Simbi).
II.B.1- Comprende les Mbuum ou Membuum ou Dibuum (Diboom) un peuple à la fois Habesha (Naanga) et à la fois du Damot (Ntümü):
Les deux lignages ont pour fondateurs les frères Osim (Nsim) Ambo Ésèsa et Ésiis Ambo Ésèsa.
Ambo Ésèsa aussi appelé Émvô Ésèsa était le fils de Zué Mengo, il était allé vivre chez le patriarche Zô'ô Qôta des Ngoé ou Ngô'ô-Bè-Muusi une composante Bah-Ngaa ou Mbongaa (Bó'Ngaa), qui sont eux-mêmes un des trois sous dynasties lignagères qui composent les Yesam ou Reer-Ishaaq des Maqôta les conquérants des royaumes du Sawaa, de l'Hadiyya, du Dü'Ala ou Haraala (Harranghe), d'Ifat, du Baali, et de l'Odaal ou Somaliland etc. Un conglomérat de royaume Maqôta qui a pour centre le royaume du Sawaa.
Alors le patriarche Qôta Zô'ô dans le Sawaa avait sa fille unique du nom d'Éda Qôta ou Édjiang Qôta, Ambo Ésèsa tomba amoureux de cette dernière et voulu l'épouser mais son père le patriarche Qòta Zô'ô s'opposa, face à ce refus Ambo Ésèsa étant très amoureux de la princesse Éda Qôta décida de vivre avec elle dans le village de celle-ci, et de leur union naquirent sept fils: Nsim, Bom, Zom, Fah, Mbé, Ésiis et Zô'ô.
1- Nsim engendra les Ésasim (ou Ndog-Nsimbi),
2- Bom engendra les Ésa-Bongo ou Ndog-Bong,
3- Zom engendra les Ésazom,
4- Fah engendra les Ésafah ou Ndog-Pah (Ndog-Pasi),
5- Mbé engendra les Ésambé ou Ndog-Mbé (Bwambé ou Bó'Ambé),
6- Ésiis engendra les Éssisis (ils sont inclus dans les Ndog-Nsimbi);
7- Zô'ô engendra les Ésa-Suun ou Ésa-Nzô proprement dit.
Zô'ô va engendré Étyek ou Tyek ou encore Bekem (Lehkem) et Ndìì ou Dìì.
7.1- Étyek ou Bekem engendra les Bakèm ou Ésaétyek (Sheeg),
7.2- Ndìì ou Dìì engendra les Ésamendik ou Mandick tout simplement.
Qôta Zô'ô leur grand-père maternelle les baptisa " Yemeyema'a " et " Mebuum " (Dibuum / Dibom).
Alors par la suite Ambo Ésèsa décida de rentrer chez lui chez les Ésa-Zué ou Zway dans le royaume d'Hadya (Hadiyyè), après moulte discutions les Ngoé décidèrent de donner à Ambo Ésèsa les Ésa-Zué Nsim et Ésiis. Les deux frères une fois dans la famille de leur père fondèrent la famille Ambo ou Basèsa dont nous connaissons jusqu'à nos jours.
Les cinq autres fils d'Ambo Ésèsa et de sa femme Édja Qôta restèrent avec leur maman dans la famille de leur grand-père où ils sont les fondateurs de la grande famille Dibom ou Ésa-Suun ou encore Yemeyeama'a.
Toutefois malgré cette petite séparation les sept fils d'Ambo Ésèsa et de la princesse Édja Qôta (Édjiang Qôta) au niveau du Cameroun forment généralement la même chefferie et c'est le cas avec les Dibom tant du Nkam que du département du Wouri et qui s'étendent par la suite dans le département de l'Océan avec la chefferie Yemeyema'a ou Bulu Centre et la chefferie Ésa-Suun dans l'estuaire du Ntem etc.
D'après le grand livre " People of the Horn of Africa (Somali, Afar and Saho), de I.M. Lewis dans son volet consacré à la sous-dynastie Abbaa-Ngaazaajik (anglicisé Garxajis), il fait comprendre que les Yemeyema'a ou Reer-Yimaa font partie de la confrérie Ngümbü'ü (ou Ngümbô'ô), et comme nous venons de le voir sont à la fois des Ntümu de par leur père biologique Ambo Ésèsa et à la fois Maqôta de par leur mère biologique Édjiang Qôta, les Maqôta sont une des sept dynasties royales qui forment la fédération des dynasties Bekôkô ou Bakôkô qui à leur tour forment avec les Mebuunu (Mboono) la grande dynastie royale Asô'ô Ntüm ou Asô'ô Naanga les fils de l'empereur Mba Nna dit " Menye'Éleh I " (anglicisé Menelik I).
B3- LES MEBAANE OU BABAANÈ (MABAANDA):
Ils descendent d'Otaane Mbo'Zô'ô ou Mbo, et ils regroupent:
B3.1- Les Ésalaane ou Malanda,
B3.2- Les Ojib ou Odzib (Dibè),
B3.3- Les Ésaane ou Ésaandè (Bona-Saandé).
Voilà les Ntümü ou Tuumuu ou Ntü'ü les descendant du patriarche Môtô Ntüm ou Môtô Naanga de son vrai nom Môtô Ayaa Ntaandó en abrégé Motayndó fondateur du royaume métropolitain du Nda-Môtô (anglicisé respectivement Damot et Dm't).
Fait à Düm-Ésamendjang Bouandjo, Campo Cameroun, par l'économiste et chercheur anthropologue Motto Carl Robert alias " Tata Motto'a Motto, Sangnyô 10 ngè’mbôt 2012 de notre calendrier traditionnel et officiel du Ye-Ityoyôppya (ce qui correspond au lundi 18 mai 2020 du calendrier Ye-Romaani).
Photo: Denou Youbi Fabrice, Bafoussam août 2017.
Mfe'e-Asaam ou Fe'e-Saam (germanisé Bafusam et francisé Bafoussam), Cameroun.
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