JAÑ AMHARA: DIIHALA & ÉWAALÈ MISE À UN: GÉNÉALOGIE PATRIARCALE DU PATRIARCHE ÉWAALÈ’AMBÉDI I
JAÑ AMHARA: DIIHALA & ÉWAALÈ MISE À UN: GÉNÉALOGIE PATRIARCALE DU PATRIARCHE ÉWAALÈ’AMBÉDI I
Introduction; Image de quelques leaders du lignage majeur Diihala à Diihala métropolitain dans le warô-nda ou district du Mfeke-Mfoo'Diiyè, moëti ou région autonome de Saa'Naanga (anglicisé Sanaag) , Ngaa-Nda ou Nda-Ngaah ou république de Soo-Maali du Nord (anglicisé Somaliland), conseil de la couronne impériale du Ye-Ityoyôppya.
I- AVANT-PROPOS: BRÈVE BIOGRAPHIE DU PATRIARCHE ÉWAALÈ ABEDI'RAHMAAN ALIAS " ÉWAALÈ'A MBÉDI I ":
D'après l'encyclopédie " Abtirsi: Somali Clan's " du grand anthropologue Éthiopien James Dahl dans son volume IV trace les deux généalogies du patriarche Éwaalè'a Mbédi I comme suite:
I.1- Généalogie Patriarcale:
Le patriarche Éwaalè'a Mbédi I de son vrai nom Abedi'rhamaan " Éwaalè " Tyeck Ishaaq Asaam ou Abedi'rhamaan " Awaala " Sheeg Isazaaq Saamè.
Dans la langue " Atiisi " qui est plus connue dans son sobriquet de " Somali " le nom du patriarche Éwaalè'a Mbédi s'écrie: Cabdirhamaan " Awaala " Sheeg Isazaaq Axmed Abeshi.
Le " C " dans la phonétique atiisi se prononce comme " Éhè " et dépend aussi de la lettre qui la suit comme c'est le cas avec " Ca " du nom Cabdirhamaan qui se lit " Abedi'Rhamaan ".
Le " X " dans la langue Atiisi est l'équivalent du son " ty " ou " tch " ou " dj " etc. dans le dialecte Atiisi-Zamaan parlé au Cameroun et dans les pays de sa sous-région.
Nous vous donnons juste ces quelque petit exemple pour que vous ayez une idée de l'alphabet Atiisi du grand sud-est et centre de l'Éthiopie métropolitaine qui inclut ici les quatre Somali (Éthiopie métropolitaine proprement parlant, le Djibouti, la Somaliland, la république de Somalie ou Somali du Sud, et la Somali kényane, le grand arrière-pays de la dynastie Waa-Éla-Ashama dit Qôra'Naan ou Maqôta.
Le nom Axmed dans l'Atiisi se prononce Axaamë donc Asaamë ou Asaam dans l'Atiisi-Zamaan, mais dans la langue Oroomo-Afaan (langue des Oroomo) Axmed se prononce " Xaamè " d'où Saamè dans le dialecte Oroomo-Afaan de la ville de Düm-Éwaalè (Douala) du Cameroun.
Éwaalè était le 12ème des fils du patriarche Tyeck Ishaaq Asaam Abesi (anglicisé Sheikh Ishaaq Ahmed Al-habeshi) qui est né en 1234 à Madiina ma Qüra'Ésii (francisé Médine, en Arabie Saoudite), et il est mort en 1349 à Mayiindo (anglicisé Mayidh) dans le district ou warô-nda d'Éyiinga-Abooh (anglicisé Erigabo), région autonome de Sa'Naaga (anglicisé Sanaag), république de Soo-Maali du Nord (anglicisé Somaliland).
Sa tombe se trouve dans le grand mausolée Sheikh Ishaaq de la ville de Mayiindo juste au niveau du grand débarcadère de la même ville c'est-à-dire sur la plage.
Tyeck Ishaaq Asaam avait suivi son père le " Ntôl Imämaah " Ayô-Bakaalè I à Nsélang métropolitain (anglicisé Zeilah) dans l'actuelle région autonome de l'Oodaal (anglicisé Awdal ou Odal) en république de Soo-Maali du Nord.
Il arrive à Nsélang métropolitain avec trois de ses frères tous fils du " Ntôl Imämaah " Ayô-Bakaalè 1er " dont le vrai nom est Asaam " Qôra'Naan " Ùusuuq (anglicisé Yusuf Ahmed al-kawrayneyn) qui ensemble avec ses fils vont mener des combats de conquête du grand sud-est de l'Éthiopie métropolitaine, les combats qui vont permettre à la dynastie Waa-Éla-Ashama d'atteindre le centre de l'Éthiopie métropolitaine en conquérant l'ancien grand sultanat du Sawaa en 1285.
C'est après ces vastes campagnes de conquêtes que Tyeck Ishaaq Asaam Abesi va définitivement s'installer à Ba'aba'a chez son ami le sultan Mangaalé " Reer-Mbédi " Masaama de la dynastie Maahè-Abuu'Mba'Ékaa alias " Maasè-Direed " ou " Maasè-Dìì " (anglicisé respectivement Maahè-Abubakar et Maahe-Dir), où il prenda sa quatrième épouse Mangaa'Doo I et sa cinquième épouse Mangaa'Doo II toutes les filles de son ami le sultan Mangaalè " Reer-Mbédi " Masaama (anglicisé Magadle ibn Maxaamed " Ras-Mbedi ").
Avec Mangaa'Doo I il engendra les trois frères fondateurs de la sous dynastie Mbo'Ngaa alias " Ngoh ni Nsongo " dont le vrai patronyme est Abbaa-Ngaazaajik (anglicisé Habar Garxajis).
Avec Mangaa-Doo II il engendra les deux frères Éwaalè fondateur de la sous dynastie Éwaalè ou Awaala dont le vrai patronyme est Abbaa-Awaala ou Abbaa-Éwaalè (anglicisé Habar Awal)
Mais avant son arrivée à Baabaa (anglicisé Berbera) il avait déjà sa troisième femme Annah la fille du Roi Sa'Mbo de la maison royale Môtô'a Élaamè, dynastie Ssô-Damot c'est-à-dire du royaume métropolitain du Beta Iza'Él du Nda-Môtô (anglicisé Beta Israël Damot) avec laquelle il engendra les quatre frères qui forment la sous dynastie Aboo-Nkoo alias " Bâ-Nkôn " ou " Bâ-Rômbi " dont le vrai patronyme est Abbaa-Abesi (anglicisé Habar Habeshi).
Et ses trois composantes forment la dynastie Reer-Ishaaq ou Ye-Ishaaq de la grande dynastie Waa-Éla-Ashama ou Maqôta..
Mais bien avant cela Tyeck Ishaaq Asaam avait épousé deux autres femmes toutes des filles Yéménites ou Azäb ou Édjaabè (anglicisé Saba ou Sheba ou Shaba). Il engendra un seul fils avec sa deuxième épouse dont il rattacha à la famille Éwaalè. Et avec sa première épouse il engendra deux fils, qui eux sont demeurer au Yémen avec leur maman et forment la dynastie Ye-Ishaaq de la ville de Qara du Yémen.
Arrêtons-nous pour la lignée patriarcale d'Éwaalè.
NB: Fait à Düm-Ésamendjang Bouandjo, Campo Cameroun, par l'économiste et chercheur anthropologue Motto Carl Robert alias " Tata Motto'a Motto " Amuu (Amuugu) 25 A'andaa 2012 " de notre calendrier traditionnel et officiel du Ye-Ityoyôppya (ce qui correspond au Jeudi 05 decembre 2019 du calendrier Ye-Romaani).
Photo: Wajaalè News, 04 aoûtt 2014, Diihala, Somaliland.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 27 autres membres